Lorsqu’on parle des « publics », on a tendance à catégoriser les personnes selon des « profils-types ». La catégorisation permet de simplifier, d’identifier, de désigner plus facilement (sur base de la nationalité, de la scolarité, du statut socioprofessionnel…). Face à cette tendance à catégoriser, plusieurs questions se posent : quelle est l’utilité de ces catégories ? Quel est leur impact sur les personnes en difficulté de lecture et d’écriture et leur accès à un dispositif d’alphabétisation ? Et leur impact sur le regard que le grand public et les différents acteurs concernés de près ou de loin par l’alphabétisation posent sur ces personnes ? Comment la catégorisation des publics en alpha peut-elle aider à renforcer le droit à l’alphabétisation pour tous, tout en évitant la stigmatisation et les discriminations ?
Extrait du Journal de l’alpha no 201, 2e trimestre 2016.