On ne croit plus que demain sera nécessairement meilleur qu’aujourd’hui ; la classe ouvrière organisée a beaucoup perdu de sa puissance de frappe ; l’État social est remis en question dans ses fondements ; les associations sont de plus en plus enrôlées dans des politiques publiques dont les finalités leur échappent en partie ; aux droits collectifs, on oppose des droits individuels.
L’émancipation collective est sur la défensive et elle peine à se frayer un chemin. A-t-elle encore un avenir ?