En particulier, la mesure phare proposée dans ce nouvel agenda concerne les « compétences de base » en lecture, écriture, calcul et TIC. Il s’agit d’une Garantie pour les compétences, élaborée sur le modèle de la Garantie pour la jeunesse, et qui vise à ce qu’un maximum d’adultes peu qualifiés acquièrent des compétences de base – c’est-à-dire, ici, du niveau secondaire supérieur.
Concrètement, la Commission propose aux États de mettre en place des systèmes garantissant à un maximum d’adultes peu qualifiés (et, à terme, à tous) un accompagnement en trois étapes :
- Une évaluation de leurs compétences.
- Des formations adaptées à leurs besoins.
- Des possibilités de validation et de reconnaissance des compétences acquises (et donc non plus uniquement de compétences « métier »).
Dans un premier temps, la mise en œuvre d’un tel dispositif laisserait la possibilité aux États de décider des publics à cibler en priorité. Elle devrait également, pour la Commission, inclure d’importantes mesures de sensibilisation des publics à l’importance de se former. Enfin, elle devrait être mise en place en partenariat avec l’ensemble des acteurs de terrain : organismes de formation, secteur associatif, syndicats, employeurs, etc.
Toutefois, il n’y a pas de financements européens supplémentaires prévus pour aider à la mise en place de la Garantie pour les compétences durant la programmation budgétaire actuelle (2014-2020).
La Commission doit maintenant négocier l’adoption de cette mesure avec les États membres de l’Union européenne. L’issue des discussions devrait être connue pour fin 2016 ou début 2017.
Pour plus d’informations, voir notre étude La place de l’éducation des adultes dans les politiques de l’Union européenne.