Accueil > Wallonie > L’alpha dans les politiques > En Wallonie et Fédération Wallonie-Bruxelles > L’action sociale > L’action sociale

L’action sociale

La politique d’action sociale en Wallonie a pour objectif de lutter contre les inégalités sociales en soutenant des organismes développant des actions qui visent à accompagner les personnes en situation de précarité, d’isolement, d’exclusion ou de discrimination, dans une perspective d’émancipation.

Intégration des personnes étrangères

L’un des volets de l’action sociale ayant un impact sur les actions d’alphabétisation concerne l’intégration des personnes étrangères et d’origine étrangère. Cette matière est règlementée à travers le décret relatif à l’intégration des personnes étrangères et d’origine étrangère, dont la première mouture date de 1996, et dont une nouvelle version a été votée par le Parlement wallon en mars 2014. Le nouveau décret comprend un volet concernant la mise en place, en Wallonie, d’un parcours d’accueil des personnes primo-arrivantes dont le but est de leur fournir les informations nécessaires pour mener leur vie en toute autonomie, ainsi qu’un accompagnement incluant le cas échéant l’orientation vers une formation. Des conventions pluriannuelles permettent aux opérateurs d’alphabétisation de développer une offre de formation.

Une convention trisannuelle conclue entre Lire et Écrire en Wallonie et les Ministres wallons de l’emploi et de la formation, et de l’action sociale [1] (la convention RW alpha) alloue par ailleurs des moyens aux Régionales de Lire et Écrire, via l’axe 3.2. Cet objectif vise à soutenir les actions d’alphabétisation des personnes étrangères ou d’origine étrangère.

Formation des publics précarisés non demandeurs d’emploi

L’autre volet des politiques d’action sociale qui concerne l’alphabétisation est le refinancement des organismes développant des actions de formation vis-à-vis des publics belges en situation de précarité, qui ne sont pas dans en recherche d’emploi.

À ce jour, en Wallonie, les moyens restent très limités pour mener de telles actions. Les politiques d’éducation permanente (compétence de la Fédération Wallonie Bruxelles) et de cohésion sociale permettent de développer une offre de formation pour ces publics, mais celle-ci reste marginale.

Une convention trisannuelle conclue entre Lire et Écrire en Wallonie et les Ministres wallons de l’emploi et de la formation, et de l’action sociale [2] (la convention RW alpha) alloue par ailleurs quelques moyens aux Régionales de Lire et Écrire, via l’axe 3.2. Cet objectif vise à soutenir les actions d’alphabétisation des personnes dites en (ré)affiliation sociale (qui ne sont ni au travail, ni en insertion socio­professionnelle).

Lire et Écrire en Wallonie plaide pour que soit davantage reconnu le rôle de l’alphabétisation comme un outil de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, et pour que soit développée une véritable politique visant à la fois à favoriser l’émergence de la demande des personnes très éloignées de la formation, et à permettre d’adapter les dispositifs de formation aux situations de vie de ces personnes.


[1Plus d’info sur cette convention ici.

[2Plus d’info sur cette convention ici.