Pour la première fois, j’ai lu un livre du début à la fin. Je suis devenu lecteur.
Yves, apprenant.
Les témoignages des apprenants étaient très forts. Ils nous confiaient leurs difficultés, au quotidien dans une société où l’écrit est partout. Je ne me rendais pas compte à quel point cela pouvait être angoissant. Alors, quand ils nous parlaient de ce qu’ils aimeraient lire, des histoires qu’ils voudraient se raconter, cela ne pouvait que nous conforter dans notre engagement au sein de ce projet.
Amandine Fairon, auteur.
C’est contagieux… ça donne envie de lire d’autres romans.
Édith, apprenante.
Aujourd’hui, je me sens davantage à l’orée de quelque chose que dans un aboutissement. j’ai envie de creuser, d’affiner le défi. D’encore écrire pour un public apprenant, ou en difficulté, de tenter pour eux une écriture plus poétique par exemple. Quel texte est-ce qu’on pourrait écrire qui ouvrirait peu à peu ce plaisir-là, ce pouvoir de rêver avec la langue, qu’elle ne soit plus seulement un moyen de décrire, mais un territoire d’exploration et d’action.
Véronika Mabardi, auteur.
La Traversée est une épreuve magnifique. L’accès au livre, à la lecture fait devenir citoyen.
Marie-Thérèse, apprenante.
Le projet permet de travailler le livre autrement. Il invite à développer l’esprit critique et l’intérêt des apprenants autour d’un roman. Il permet une mise en valeurs de leurs idées, de désacraliser le livre et le métier d’écrivain.
Muriel Herrera, formatrice.
Je trouve que c’est une idée formidable, audacieuse. Le plus souvent, ce public doit se tourner vers la littérature pour enfants. Ce qui n’est pas forcément intéressant pour eux. Cette collection, elle a travaillé avec de chouettes auteurs. Il y a une vraie prise en considération de ce public.
Léa Cohen, artiste.
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